Auteur/autrice : admin

Les mesures de confinement indispensables à la crise sanitaire que nous vivons exposent les enfants à une maltraitance accrue.
L’association « Les Maux Les Mots pour le dire » (habituellement destinée aux professionnels) s’engage pour renforcer les mesures de protection déjà existantes.
Si vous vous voulez aider un enfant en danger,
un numéro existe : 03 20 35 97 72
(Valable jusqu’à la fin du confinement)
Des professionnels de l’association (médecin, médecin légiste, avocat, assistante sociale, psychologue, policier)
pourront répondre à vos questions, vous aider, vous orienter.
Prenez soin de vous !


Adrien Lannoy présente un court reportage sur le travail de prévention du SBS ; un tournage réalisé à l’Hôpital Jeanne de Flandres


Comme chaque année, les maux les mots pour le dire a organisé avec l’aide de ses nombreux partenaires , une nouvelle conférence à l’attention des professionnels au nouveau siècle à Lille s’est tenue le 12 novembre dernier.
Merci de soutenir nos actions!


Découvrir le programme de cette journée ou s’inscrire
INVITATION 1er décembre-15-06-2017-pdf
Auditorium du nouveau siècle
de 19h à 22h Ouvert au public:
Les cris incessants du nourrisson, que faire?
Présentation de l’association
Participation de la compagnie théâtrale “la belle histoire”
La prévention
Témoignages: Association Tatiana
Débat public animé par Adrien Lannoy de Grand Lille TV

Avril 2017 20 Minutes
Des chercheurs américains ont mis au point un test sanguin à pratiquer sur les nourrissons, permettant de détecter les conséquences du syndrome du bébé secoué. Le prélèvement sanguin permet d’identifier une hémorragie intracrânienne aiguë « provoquée par un traumatisme crânien non accidentel », comme l’explique une étude américaine publiée dans JAMA Pediatrics.
Baptisé « BIBIS », ce test repose sur la combinaison de trois biomarqueurs et mesure le niveau d’hémoglobine, la protéine qui porte l’oxygène dans le sang. Son efficacité a été démontrée sur un panel de 599 enfants. Dans 90 % des cas, le test, qui utilise une quantité infime de sang, a détecté correctement les cas d’hémorragies intracrâniennes aiguës.
Limiter les séquelles
Bien plus que le diagnostic clinique. En effet, dans 30 % des cas, les médecins manquent d’éléments pour attribuer un syndrome de bébé secoué. Les signes évocateurs sont des vomissements, de la somnolence, une difficulté à se réveiller ou un manque d’interactions avec l’entourage, mais encore faut-il que ces informations soient communiquées par l’entourage.
La prise de sang pourrait donc être généralisée en cas de doute du médecin. Une fois l’hémorragie intracrânienne aiguë identifiée, elle pourrait être localisée par un scanner cérébral. Plus l’enfant est traité rapidement, moins il aura de risque de souffrir de graves séquelles ou, plus tard, de difficultés dans son quotidien, notamment sur l’apprentissage. Entre 150 et 200 cas de bébés secoués seraient recensés chaque année en France.
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